dimanche 18 février 2018

Le Noëlosaure





Auteurs : Tom Fletcher.
Traduit de l'anglais par Eric Betsch.
Éditions : http://www.lire-en-serie.com/
Date de sortie anglaise : 06 octobre 2016 et la date française le 23 novembre 2017. 
Pages : 350.
Prix :14.95€





Noël est passé depuis peu mais ça n’oblige pas de se lire une histoire sur ce thème que j’adore.

Il faut savoir que ce roman fut un véritable succès en Angleterre avec comme slogan sur le rabat de la couverture « Le phénomène de la littérature anglaise Des notes parfaites par la presse et par le public. Le livre est sorti fin 2017 chez nous et rien que la couverture il me faisait envie. Et il est encore plus beau en vrai ! Un titre en couleur or qui brille, les flocons sont en reliefs, la tranche elle aussi en or qui brille de mille feux, les rabats avec d’un côté le résumé et de l’autre l’auteur et l’histoire est accompagnée de plein d’illustrations des grandes comme des plus petites et même d’une beau plan des du Pôle Nord. Il y a plusieurs formes de caractères. Lettres en gras, lettres penchées...En gros la réalisation de ce bouquin est magique, tout comme peut l’être Noël. 





L’histoire débute comme on l’a connaît tous avec la disparition des dinosaures par le déluge de météorites sur la planète. Mais elle se termine autrement juste après la fin du prologue. Un couple de dinosaure (on va dire ça comme ça) perds leurs douze œufs. Parmi les douze il y en a seulement un qui est comme protégé par tous les dangers. Il évite toutes les catastrophes et pendant que la l’ère des dinosaures prends fin à la surface de la Terre, cet œuf chanceux tombe et coule au fin fond de la mer, évitant la fin du monde pour son espèce. Fin du prologue. Le premier chapitre fait un bond de plusieurs milliers d’années dans le futur et on se retrouve à notre époque avec William Molleroue qui habite avec son père. Son père est un passionné de Noël. Il ne vie que pour cette fête. Ça commence le premier décembre et les deux sont heureux. C’est par la suite que ça se gâte pour notre petit William, qui a grandit de plusieurs années. Il est en fauteuil roulant. On fait la connaissance d’une certaine Brenda Gassante, une élève de sa classe et comme son jeu de mot familiale le fait comprendre, elle est très agaçante. Une véritable bourrique même. Elle se moque de son handicap et on voit la méchanceté des autres élèves de sa classe, qui, auparavant étaient des ami(e), sont désormais contre lui. Pour un livre jeunesse les mots employés sont crus, durs et méchants. On prends de suite en affection le p’tit William. Son rêve le plus fou est d’avoir un dinosaure. Et c’est sur ce point que l’histoire se développe entre William, son père, le Père Noël, le Noëlosaure et....un terrible chasseur qui veut avoir la tête des rennes et bien plus par la suite. Un affreux personnage qui va bien poser des problèmes à nos compagnons haut en couleurs.





L’auteur arrive à nous parler d’une façon intelligente. Il écrit comme si il nous racontait son histoire en étant à côté de lui. N’importe qui, de tout âge, peut se fondre dans le récit grâce à son style littéraire pour ce roman. Et pour les plus jeunes c’est une idée géniale. Son imagination est excellente et pleine de rêve, pleine de douceur. C’est le genre de livre qu’on veut lire avec une bonne tasse de chocolat bien chaud tout en étant bien au chaud dans ses couvertures.

Voilà une citation qui provient du livre, que je trouve belle et qui montre les beaux messages que veut faire passer l’auteur Tom Fletcher et que rêver est important :


Si tous les enfants du monde cessaient soudain de croire au Père Noël, à ses rennes volants et à toutes les merveilles du pôle Nord, alors toutes ces choses fantastiques disparaîtraient comme une bulle qui éclate ! Voilà pourquoi croire est si important. C’est cela qui maintient la magie. Vous comprenez donc le problème. Pas un seul enfant sur Terre ne savait qu’un dinosaure habitait au pôle Nord. Pas un seul enfant ne (croyait en italique) qu’un dinosaure pouvait (voler en italique). C’était donc sans espoir. Même s’il courait très vite et même s’il sautait très haut, sans la croyance des enfants, jamais le Noëlosaure ne volerait.




Le bouquin est déjà magnifique, tant pour son histoire que pour son esthétique, mais en plus à la fin il y a plusieurs pages avec le top 10 de Noël de l’auteur et c’est là qu’on peut voir, en plus des remerciements, que Tom est comme le père de William, il adore Noël et ce n’est pas une fête banale. Elle est importante pour lui, pour ses enfants et pour sa famille. Voilà comment Le Noëlosaure a vu jour. Et puis comme les elfes du Père Noël parlent toujours avec des rimes, il y a plusieurs chansons de Noël où il manque des mots et il faut réussir à faire des rimes. C’est très sympa.

Ce roman est à lire pour soi-même ou même à lire pour les autres. Essayez de le lire à vos enfants pour changer des histoires classiques de Walt Disney pour le soir, un chapitre ou plusieurs chaque soirs (les chapitres sont courts) et tout le monde sera content de lire ou d’entendre le récit. 

Chaque jour qui nous éloigne de Noël dernier nous rapproche de Noël prochain.
18/20







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